LA PAROISSE STE MARGUERITE D'ECOSSE
L'église Ste Marguerite d'Ecosse, un magnifique édifice de pierres, se dresse sur une colline, dominant la rivière Beaudette dans le petit village de Glen Nevis.
Au tout début, cette côte boisée avait été remarquée par des trappeurs qui canotaient le long de la rivière vers le Haut-Canada et ceux-ci avaient surnommé cette région: Castique. Les pionniers du Bas-Canada trouvaient que le canton actuel de Lancaster était trop marécageux pour être habité. Cependant à la suite de la Révolution Jacobite en 1745, plusieurs Ecossais ont immigré en Amérique. Père Alexandre Macdonell a amené sa paroisse entière de Knoydart dans Glengarry et a accosté près de Lancaster. En 1802, d'autres émigrants sont arrivés, conduits eux aussi par un curé également du nom d'Alexandre Macdonell. Des familles françaises avec eux comme les Rozons, les Majors, les Leclairs sont arrivées dans la région. Glengarry, le canton de Lancaster et Glen Nevis commençaient à se peupler.
En 1845, le village de North Lancaster avait reçu son nom. Un des pionniers les plus audacieux du comté, Charles Leclair a établi un magasin et une ferme sur le lot 24 de la 6e concession. Ses projets se sont élaborés et diversifiés en un plan de potasse, un hôtel, une maison de pension et d'autres fermes. Charles et son épouse Thérèse Guindon ont eu neuf enfants. Après la mort de sa femme, Charles a marié Caroline McDonell. Le deuxième fils de Charles, Pierre Napoléon a gradué en médecine en 1861 de l'Université McGill. En 1864, il devint commissaire pour l'école secondaire d'Alexandria et coroner pour Glengarry. Le troisième fils, Louis Guillaume fut ordonné à Rome en 1861 dans l'ordre de St-Sulpice. Il fut choisi pour diriger l'édifice du Collège Canadien à Rome et en fut le supérieur pendant huit ans.
Une pièce au sud-est de la maison familiale à North Lancaster fut aménagée en chapelle. Une cloche appelait les voisins à la prière ou à la messe quand Père Louis Guillaume était en visite. Mme John J. McDonald se souvient d'avoir conduit les religieuses de Glen Nevis pour visiter Mme Leclair. Elles avaient été invitées à voir la chapelle demeurée intacte même si elle ne servait plus. Père Leclair était le premier francophone de Glengarry à être ordonné prêtre.
Vers les années 1870, Glen Nevis était une communauté prospère. Chevaux et charrettes circulaient sur la route longeant la rivière à l'ouest de l'église vers un moulin à scie et à bardeaux, propriété de Duncan McLennan, arrière grand-père de John J. MacLeod. Un bureau de poste fut ouvert en 1865 dans le magasin de M. Alex C. McRae au sud ouest de l'endroit où s'élève aujourd'hui notre église.
Au début des 1900, Glen Nevis devenait un coin rempli d'activités. Mme Poirier, la couturière vivait dans la demeure qui est présentement la propriété de M. Arnold MacDonald. Charlie "le forgeron" MacDonald demeurait sur celle qui appartient aujourd'hui à M. Albert Derouchie. Les étudiants de la région pensionnaient chez Catherine Jane McDonald pendant qu'ils fréquentaient l'école. Plusieurs danses et soirées récréatives ajoutaient à l'esprit social de la communauté et plusieurs fêtes écossaises "ceilidh" ont eu lieu dans la salle de Catherine Jane. Quelques fêtards se souviennent encore de son chien féroce Sarto...
La musique venait rompre la monotonie de la vie du pionnier et les talents des musiciens accomplis tels que Allan "Breach" MacDonald et ensuite de son fils Alex Allan Malcolm, Neil Angus Neil McDonald, Neil Austin McDonald, Alex et Catherine McLaughlin, Mlle Blanche Brosseau, Agnes Valade, Alderic Bourbonnais, Mme Hervé Vachon et Joseph Laframboise furent grandement appréciés avant l'ère de la télévision.
D'anciennes cartes géographiques nous révèlent que des familles d'origine écossaise étaient représentées dans chaque concession. Les fils ambitieux de ces pionniers ont quitté leur foyer natal pour se diriger vers des entreprises de bois, de mines, de chemins de fer et de commerces à travers le Canada et les Etats-Unis. Au fur et à mesure, les Français ont pris les fermes négligées et dernièrement des familles hollandaises viennent s'y installer.
Au mois de mai 1882, le Canadien Pacifique a construit une gare à Dalhousie. Les bureaux de poste locaux à Bridge End et à Glen Nevis ont fermé leurs portes en 1914 et celui de Dalhousie Mills en 1944 à cause de la nouvelle livraison rurale du courrier. Donc ce fut la disparition graduelle de cette coutume de se rassembler au bureau de poste pour apprendr les nouvelles locales en attendant que le courrier soit trié. Par conséquent, le petit centre commercial de Glen Nevis est déménagé à Dalhousie et est devenue la tranquille communauté résidentielle d'aujourd,hui.
Le travail quotidien cessait le dimanche pour l'adoration de Dieu. Les habitants marchaient souvent les milles nécessaires à St. Raphaël pour prier. Ils portaient souvent leurs chaussures dans leurs mains pour ménager le cuir.
Peu de détails sont fournis à propos de la chapelle de la mission Catholique Romaine construite près de la rivière Delisle à Dalhousie Mills. Il est probable qu'elle désservait les gens avant 1867 laquelle date apparait sur la cloche qui fut déménagée plus tard à Glen Nevis. Des dossiers nous apprennent que le Père John Masterson curé de St. Raphaël se rendait là pour dire la messe. Mme Angus S. McDonell se rappelle que sa mère avait mentionné qu'elle marchait à la chapelle pour la dévotion à Marie. La mère de Mme John J. MacDonald, Mary Margaret McGillis suivait des cours de catéchisme à cet endroit.
Dès 1845, il fut désirable de former une nouvelle paroisse à l'est de St. Raphaël et à l'ouest de la frontière du Bas-Canada. Le Très Rév. Patrick Phelan, évêque du Canada donna sa permission et les dimensions suivantes pour une église.
"L'édifice doit être de 60' de long par 36' de large. Les murs doivent être de 18 à 20' de hauteur. Les fenêtres de forme gothique devront être de 8' de hauteur et au moins à 6' du sol. Les murs extérieurs seront en pierre".
Par conséquent, on a commencé à construire une église à Bridge End, sur le lot 9 de la 6e concession à l'est de la Rivière Beaudette sur la propriété actuelle de M. Raymond (Gill) McDonell. Mais avant que la bâtisse soit érigée, on a disqualifié ce site. Pendant trente-cinq ans, les gens des environs n'ont pu s'entendre sur un terain approprié.
En mai 1881, son Excellence James V. Cleary de Kingston a accepté de rencontrer les délégués de Glen Nevis et d'étudier les sites proposés pour leur église. M. Duncan Bathurst a écrit ceci de l'adresse de l'évêque à Glen Nevis en 1886: "Il leur a rappelé les scènes émouvantes de cette première journée quand il est venu parmi eux, de la bienvenue chaleureuse lorsque près de deux cents voitures pleines de paroissiens l'avaient suivi de place en place dans la région... de l'acte solennel final alors que trois délégués avaient été choisis pour parlementer par chacune des six sections rivales; il appela les dix-huit représentants, un par un à l'autel de la chapelle de Dalhousie pour signer une déclaration acceptant la décision de l'évêque".
Après un mois de délibération, l'évêque Cleary annonça enfin qu'une église serait érigée à Glen Nevis et que le Rév. C.H. Gauthier en serait le pasteur.
C'est le 17 juin 1882 que Son Excellence James Cleary de Kingston bénit la pierre d'angle de la nouvelle église. Dans un journal intime conservé par D.C. McRae, on note que la pierre en question fut tirée d'une carrière appartenant à Alex C. McDonald du lot no 16 de la 6e concession. D'autres sources révèlent qu'une carrière près de Pine Hill fut aussi utilisée.
Peu importe la religion, les hommes de la région s'enrichissaient par l'emploi offert. Ruth MacLeod se rappelle que son père John Duncan avait mentionné qu'il avait aidé à extraire des pierres pour l'église.
L'édifice comme tel sans l'ameublement a coûté près de $10,000. La cloche, frappée en 1867 à Troy N.Y. pesant au-delà de 700 livres fut transportée de la chapelle de Dalhousie Mills. Elle avait été donnée par Alex MacDougall, un grand oncle de Harris, Tom et Angus Bathurst.
Rev. William A. MacDonell, originaire de Grant's Corners et destiné à devenir Evêque d'Alexandria en 1906, fut nommé deuxième curé de Ste-Marguerite en 1886.
Père D.C. McRae est arrivé à Glen Nevis en 1890. A cette époque, des additions majeures furent ajoutées à l'église et au presbytère. Le 10 mars, 1893, les Stations du Chemin de la Croix, des peintures importées de la France furent consacrées par l'évêque Macdonell. Le clergé présent à cette dédicace se composait des Pères R.A. MacDonald, Wm. A. MacDonell de la paroisse de St. André et de William Fox de Lochiel. Les membres de la paroisse augmentaient. Le 10 novembre 1905, Père Donald C. McRae signait un contrat avec John A. Chisholm d'Alexandria pour qu'une chapelle soit construite à Curry Hill. Les curés devaient desservir les besoins spirituels de la communauté de Curry Hill jusqu'en 1924.
Un fils remarquable de Glengarry, dévoué entièement à l'éducation, à son pays, à son Eglise et à son Dieu, Mgr D.R. Macdonald est arrivé à Glen Nevis en 1906 et y est demeuré pendant trente-quatre ans. Intéressé à la cause de l'éducation supérieure, il est devenu fondateur de l'Association Catholique des enseignants anglais. Une école paroissiale et une école secondaire avec un record académique remarquable (Maryvale Abbey) furent réalisées grâce à ses efforts. Pour son pays, il obtint les droits d'un scrutin d'élection encore utilisé par le Gouvernement fédéral. Pour l'Eglise, et pour Dieu, le Père Dan était le pasteur fidèle des paroissiens de Glen Nevis. Il voyageait à cheval, en calèche ou en carriole à la chapelle de Curry Hill. Il se donnait corps et âme et s'attendait de la même chose de ceux qui l'aidaient. Plusieurs enfants de choeur se rappelleront de la perfection requise dans le sanctuaire. Quelques paroissiens se souviennent des services interminables auxquels ils ont assité ! Les devoirs d'un curé comprenaient le domaine financier aussi bien que le domaine spirituel. Un pique-nique annuel était un moyen traditionnel d'obtenir des fonds. Nous citons des dossiers du Glengarry News:
"Fête champêtre de 25e anniversaire - le 26 juillet 1907. Souper de première classe de 6 à 7 p.m. Attractions spéciales: l'Harmonie de Cuivre d'Alexandria, le Camp minier de Cobalt et le Bazaar japonais. Services spéciaux du train - départ de Apple Hill, Glen Roy, Green Valley, Glen Norman - arrivée à Glen Nevis à 6:00. La voie ferrée est à dix minutes de marche des terrains de l'église. Entrée, y compris le souper, 25 sous".
L'article ne fait pas mention de la nervosité des femmes qui servaient le "souper de premier ordre" avec leur meilleure vaisselle - ceci bien avant les assiettes de carton!
"Le pique-nique de Glen Nevis, un succès annuel - 1914. Grâce à la température favorable et à la popularité des gens de Glen Nevis, la foule a commencé à se rassembler tôt dans la journée. L'assistance s'est élevée à près de 4000 personnes. La musique était fournie par les cornemuses et tambours du 59e régiment. Deux concerts ont été donnés sous une grande tente alors qu'on dansait aussi dans la salle au son de violonistes professionnels. Un des événements captivant fut le tir-au-cable entre des équipes choisies de Lancaster et Charlottenburg. Il a fallu 45 minutes pour décider la suprématie de Lancaster".
En 1923, à l'église Ste-Marguerite, Père Dan fut investi prélat domestique par l'évêque Couturier. Une retraite tranquille ne suffisait pas à Mgr Macdonald, car à l'âge de 82 ans, il fondait les Missionnaires de Notre-Dame, une congrégation de religieuses pour les filles de langue anglaise.
En 1940, Père Alexandre Laughlin Cameron, natif d'Alexandria suivit les traces du Père Dan. Les charges financières concernaient toute la paroisse et la fête champêtre "social" devenait une activité annuelle. C'était un événement très populaire. L'invitation personnelle du Père Cameron et sa mémoire prodigieuse de tous ceux qui y étaient présents réussissaient à convaincre la majorité que c'était une obligation "sociale" d'y assiter! Père Cameron avait célébré son jubilé d'argent en mars 1943. Le clergé diocésain, parents et amis se sont réunis à Glen Nevis pour une grand-messe solennelle. Son Excellence Rosario Brodeur a hautement louangé le jubilaire. Messieurs A.S. Macdonald et E. Besner ont lu l'adresse alors que Donald McDonald et Aldéric Rozon firent une présentation au Père Cameron. Cette cérémonie s'est terminée par un banquet et un concert dans la salle paroissiale.
En 1945, Père Cameron fut nommé curé de la paroisse St. Colomban à Cornwall et c'est un natif de Glen Robertson, le Père James A. Wylie qui vint à Glen Nevis. Pendant son pastorat de dix ans, beaucoup fut accompli. Ses excellentes qualités administratives ont préparé la voie aux rénovations urgentes de notre église et la dette paroissiale fut acquittée. L'abbaye Maryvale fut vendue aux religieuses de Ste-Croix pour augmenter les fonds paroissiaux. La paroisse fut de nouveau privilégiée en fêtant un deuxième curé avec 25 ans de prêtrise. Le temps et l'effort des religieuses et des paroissiens pur préparer une fête appropriée témoignaient du profond respect envers le Père Wylie.
Un brin d'Irlande arrivait à Glen Nevis quand Rév. J. Francis Foley devint curé de Glen Nevis en 1956. Originaire de Finch, Ontario, Père Foley jouissait de son héritage irlandais et avec sa magnifique voix de tenor, il agrémentait les concerts avec sa version de "Mick McGilligan's Ball" et d'autres refrains irlandais. La rénovation de l'église et celle du presbytère furent les projets majeurs réalisés par Père Foley. Les vitres des verrières de l'église ont été remplaçées et les fenêtres ont été dédiées à nouveau. Malheureusement les noms des premiers donateurs ont été perdus à l'histoire. Les murs de l'église ont été peints et décorés par Oscar Perrier et Fils, une entreprise d'Ottawa. Quand les travaux furent achevés, le curé déclara: "Nous avons pris littéralement les paroles de Notre-Seigneur quand il est apparu à St. François d'Assise en disant, allez réparer mon église car elle est tombée en ruines!"
Les paroissiens ont fièrement invité leurs amis à une journée d'action de grâces pour célébrer l'embellissement d'un édifice historique et pour fêter le 75e anniversaire de sa fondation. Or le 16 juin 1957, la grand messe était présidée par Mgr Brodeur entouré des Pères C.F. Gauthier, A.L. Cameron, J.A. Wylie, J.H. Ouimet, Jérôme Rozon, Rhéal Gagnon, Bernard Pion, Ewen J. MacDonald et R.J. Macdonald. William J. Smith, évêque de Pembroke prononça l'homélie. Les cérémonies de graduation pour les élèves de Maryvale se sont déroulées et par la suite un buffet et une soirée sociale ont terminé cette journée mémorable.
Le diocèse d'Alexandria fut attristé en apprenant la mort prématurée du Père Foley dans un accident de circulation. Il était âgé de 43 ans seulement.
Père Leo Macdonell fut nommé à la paroisse Ste-Marguerite en 1957. Sa nature joviale et accueillante encourageait les paroissiens à renouveler leur réputation hospitalière. Sous ses conseils judicieux, la salle paroissiale fut redécorée pour les célèbres soupers de la moisson et le "social" annuel devenait la plus grande attraction dans Glengarry après les Jeux de Maxville. Plusieurs se souviendront des "Calgary Stampeders" un groupe national de disque de l'année qui donnait un concert "rock" à une foule de jeunes enthousiastes et de Madame Amanda Alarie, mieux connue comme Maman Plouffe qui fit le délice de ses admirateurs de la télévision. La grande variété de couvre-pieds piqués à la main attiraient beaucoup de gens. La courte-pointe étoilée de Mme Rodolphe Rozon était un prix spécial convoité pendant plusieurs années. La somme brute incroyable de $30,000. fut récoltée une année!
La réforme liturgique de Vatican II a beaucoup influencé l'Eglise catholique et s'est réflétée sur Ste-Marguerite à mesure que les rénovations continuaient. L'autel central fut descendu mais la partie du bas avec la Dernière Cène en relief fut gardée pour y habiter le Tabernacle. C'était un don de Danny John Sameuel McDonald vers l'année 1939. Une simple table de chêne construite par Joseph Filion de Green Valley et donnée par Aldéric Rozon fut installée au centre du sanctuaire. La chaire était un don du C.W.L. en mémoire de Mgr D.R. Macdonald. Une clôture d'autel avec les détails originaux de la sainte table fut construite par Avila Cuerrier de St-Télesphore.
A la suite d'une inspection, il fut décidé que le clocher altier de l'église devait descendre pour la sécurité de l'édifice. Ceci fut accompli, mais avec beaucoup de controverse et de regret de la part d tous ceux qui admiraient la beauté du clocher. Avec une touche d'architecture moderne, un clocher en pin colombien fut érigé au-dessus de l'église gothique.Il est fixé sur une base de cuivre et s'élève à 42 pieds au-dessus de la structure actuelle et est dominé par une croix de 18 pieds. L'ancienne cloche originale fut installée dans un nouveau berceau et replacée dans le clocher neuf. À la bénédiction officielle, lors d'une cérémonie aux cierges, M. René Lacombe adressait la bienvenue au clergé au nom de l'asemblée présente. Son Excellence Aldolphe Proulx d'Alexandria rendit hommage à la diplomatie du curé qui réussit à obtenir la co-opération nécessaire pour la réalisation des projets et il remercia les paroissiens pour leur dévouement dans ces entreprises.
En 1971, Père Léo fut nommé pasteur de la paroisse de la cathédrale St. Finnan's et Père Félix Da Prato est venu administrer la paroisse jusqu'en 1972 quand il fut succédé par Rév. Patrick Breton. En plus de ses devoirs pastoraux, Père Breton amena d'autres changements. Les circonstances du temps ont nécessité la vente de l'école séparée no 10 et de la salle paroissiale à des propriétaires privés. Les coûts élevés ont rendu la réalisation de la fête champêtre (social) impossible comme projet financier fructueux. Donc cet événement annuel mémorable est passé à l'histoire de la paroisse.
En avril 1979, le Père Breton annonce à regret sa retraite. C'est Rév. Witold Mazurkiewicz, originaire de Pologne qui accepte les tâches administratives. Né en 1922, il fut membre du Mouvement de Résistance; il fut arrêté come prisonnier politique mais il a survécu l'emprisonnement au Château Lublin de Pologne. Il est arrivé aux Etats-Unis au diocèse de Fargo, North Dakota où il y est demeuré pendant quatre ans avant de venir au diocèse d'Alexandria. Père Witold ajoute sa touche personnelle de foi profonde et de coutumes liturgiques à nos célébrations religieuses. Celles-ci sont agrémentées aussi par son amour de la musique et par ses talents artistiques.
Un sens nouveau de liberté, un élargissement d'horizons et la facilité de transport ont contribué à rendre la paroisse Ste Marguerite beaucoup plus petite qu'elle était un siècle passé.
Cependant la foi solide des pionniers anglais et français est encore évidente dans notre population paroissiale d'ethnies différentes. Les paroissiens rendent grâce à Dieu Tout-Puissant pour ses nombreuses bénédictions au cours des années.
Pour avoir contribué à rendre notre centenaire un jubilé, par vos prières, votre co-opération, vos souvenirs et votre présence - nos remerciements sincères.
"Les gens n'envisagent pas l'avenir et la postérité sans jeter un regard en arrière à leurs ancêtres" (Edmond Burke).
Nous regardons le passé avec fierté - nous voyons l'avenir avec la
foi de nos prédécesseurs
LE CONSEIL PAROISSIAL - STE MARGUERITE ET SON HISTOIRE - POÉSIE AINSI SOIT-ELLE - LES PRÊTRES DE LA PAROISSE - LA VIE DE LA PAROISSE - L'ÉGLISE ST-LAURENT - LE COUVENT MARYVALE - L'ÉDUCATION OFFERT À GLEN NEVIS - LES BÉDEAUX ET LES MÉDECINS DE LA RÉGION - LES STATISTIQUES -
Menu / Informations / Mass Times-Heures des Messes / Activities-Activités